Mot du directeur général
À titre de directeur général de la Commission nationale des parents francophones, il me fait plaisir de vous présenter notre première infolettre. Nous la voulons simple et nous souhaitons qu’elle permette à notre réseau de parents de se tenir informé sur nos activités. À ce titre :
Les derniers mois ont été très occupés et se sont déroulés sous les signes de la mobilisation et de l’engagement. Une mobilisation autour de dossiers qui nous tiennent à cœur et que nous espérons, peuvent appuyer nos associations membres. Depuis plusieurs années, l’on constate que l’un des besoins criants chez les parents francophones en milieu minoritaire est le manque d’espace francophone en garderie. La CNPF a donc été très heureuse d’apprendre que le gouvernement fédéral investira 500 millions de dollars en petite enfance pour l’année 2017-2018, ainsi que 7 milliards de dollars pour les années subséquentes pour les prochains dix ans et qu’en plus des clauses linguistiques seraient incluses dans les ententes bilatérales en petite enfance avec les provinces et territoires. Ce type d’annonce ne peut que nous réjouir et il va de soi qu’elle mobilisera les énergies de notre organisme et de ses associations membres pour les prochaines années. Le travail est déjà commencé. Diverses ententes entre différents partenaires ont été signées. Ensemble, nous souhaitons concrétiser et améliorer l’accès à des services en français de qualité pour la petite enfance au sein des communautés francophones partout au Canada. Au sein de notre organisme, nous travaillons présentement sur l’élaboration de plans d’action provinciaux et territoriaux pour les services de garde en français. Sept plans d’action sont présentement complétés et ont été présentés au gouvernement fédéral.
Un autre projet nous tient à cœur. Nous avons constaté qu’il arrive très souvent que c’est le parent anglophone, et non le parent francophone, qui a le plus d’influence sur la poursuite des études en français des enfants qui proviennent de famille exogame. Autrement dit, plus le parent anglophone est ouvert et valorise le français dans la famille, plus le jeune a le goût de poursuivre ses études en français. La CNPF est à préparer une proposition de projet favorisant le rapprochement avec le parent anglophone des familles ayants droit. La prochaine année semble ainsi être prometteuse…
|